Tremco : Construire une culture de la sécurité

Tremco est un acteur reconnu dans le domaine de la toiture et de la construction. Présent dans l’industrie depuis plus de 90 ans, il savait que la culture de la construction devait évoluer pour assurer la sécurité des travailleurs. Tremco a compris que ses 650 employés qui travaillent sur les toits en Amérique du Nord devaient adopter la culture de la sécurité de Tremco et la façonner. Le leadership a provoqué un changement culturel qui a révolutionné la façon de travailler.

Comment ?

Pour faire simple, chaque personne qui monte sur chaque toit doit effectuer une inspection de sécurité, à chaque fois. Cette seule inspection, l’analyse des tâches quotidiennes, est l’expression de l’engagement de la direction de Tremco envers ses travailleurs et sa culture. En exigeant que les employés fassent cette inspection, l’entreprise envoie le message : « VOUS êtes responsables de la sécurité et de la qualité. » Chaque fois que l’un d’entre vous s’exprime, nous écoutons et nous nous améliorons ensemble ».

L’ancienne méthode

« C’était juste la façon dont les choses se faisaient dans le BTP, je ne pense pas ce c’était différent ailleurs », se souvient Mardee Billingsly, vice-présidente des opérations mondiales de Tremco WTI.

Employée de Tremco depuis plus de 20 ans, Mardee a pu constater les conséquences des prises de risques inutiles. Son défi était de taille : comment faire en sorte que chaque travailleur, sur chaque toit, respecte les normes de la société ? Dans le même temps, comment accroître la visibilité des réalités auxquelles sont confrontés les travailleurs sur le terrain ?

L’entreprise a testé de nombreux systèmes d’inspection au fil des ans, sans grand succès. Papier, stylos, feuilles de calcul Excel et même Blackberry n’ont pas permis d’atteindre les objectifs ambitieux qu’ils s’étaient fixés. Le personnel n’accrochait pas et l’entreprise n’arrivait pas à collecter les données qui lui auraient permis de se faire une idée précise de la situation.

Enfin, Ro Lewis, directeur de la santé et de la sécurité, et son équipe de professionnels dévoués ont trouvé la solution. « J’étais franchement fatigué de la façon archaïque dont nous saisissions les informations dont nous avions besoin pour nous améliorer », se souvient Ro.

De haut en bas et vice versa

« Autrefois, nous faisions crouler les gars sous la paperasse, nous cherchions les erreurs », déclare Joseph Lee, vétéran de l’industrie et responsable des États américains du golfe du Mexique.

Tremco cherchait depuis de nombreuses années à changer de culture, mais avec des résultats mitigés. Ro Lewis savait qu’il avait besoin du soutien du personnel et que le système devait également fonctionner à partir de la base. Sa solution ? Il a cherché un outil tellement simple que les gens prendraient plaisir à l’utiliser. C’est alors qu’il a découvert SafetyCulture (anciennement iAuditor).

« C’était le meilleur outil… car il nous permettait de faire les choses à notre manière. » « Nous pouvions prendre un formulaire, le diffuser auprès de milliers de personnes et leur permettre de le personnaliser en fonction de leur tâche… Une fois que nous avons commencé à leur faire comprendre qu’il s’agissait d’un outil d’autonomisation, le message s’est répandu comme une traînée de poudre. »

Visibilité extrême

Encourager chaque travailleur à assumer la responsabilité de sa sécurité était une pièce du puzzle, mais tirer parti des facultés d’observations et de l’intelligence de tous les travailleurs en était une autre.

« L’une des premières choses que j’ai apprises lorsque nous avons mis en place ce programme, c’est à quel point mes collègues étaient conscients de la situation, mais qu’ils avaient peur de dire quoi que ce soit » se souvient Joseph Lee.

Pour Mardee, vice-présidente, cette prise de conscience est cruciale pour la prise de décision : “Notre nouvelle méthode… avec SafetyCulture a permis d’offrir une visibilité extrême. La plateforme SafetyCulture nous aide à filtrer les données afin que nous puissions identifier les meilleures approches. Vous pouvez extraire ces données et dire « Ok, nous avons identifié une observation. Comment pouvons-nous le résoudre ? »

« Nous pouvons désormais attribuer le volume des inspections de qualité à une diminution des incidents et des blessures… et tout le monde y gagne », déclare Ro à propos des enseignements que lui et son équipe tirent des données collectées dans la plateforme SafetyCulture.

L’inspection que tout le monde fait

Tremco utilise la plateforme SafetyCulture pour de nombreuses inspections, mais c’est le D.T.A. qui s’impose comme le véritable catalyseur du changement culturel. Cette inspection directe et très rapide incite tout le monde à répondre aux mêmes questions, au bon moment. Les réponses à ces questions offrent une visibilité en temps réel sur l’ensemble de l’organisation.

« Si vous montez sur un toit, vous devez d’abord remplir un D.T.A. » explique Ron Tyson, responsable de la gestion des ressources sur le terrain. « Le D.T.A. donne une vue d’ensemble des dangers que vous avez identifiés. De quel type de protection contre les chutes avez-vous besoin ? Les murs sont-ils suffisamment hauts ? Y a-t-il des lucarnes ? Sont-elles protégées ? » déclare Ron en donnant des exemples de questions figurant dans le D.T.A.

Comme l’a expliqué Mardee, « Ils doivent tous remplir leur D.T.A. sur leur téléphone, ils doivent tous parcourir les questions et les réponses pour montrer qu’ils ont pris connaissance des risques. »

Une fois que tout le monde a terminé son inspection, l’équipe se réunit pour une discussion de sécurité sur les dangers et les mesures de contrôle avant de commencer le travail. « Une personne seule aurait pu rater certaines choses, mais quatre personnes non », explique Joseph Lee.

Une corrélation claire entre sécurité et profit

Tremco fonctionne plus efficacement que jamais. Mais la sécurité du personnel n’est pas le seul avantage lié à la nouvelle culture de la sécurité : « Nous savons que si nous combinons la sécurité, la production et la qualité, nous parvenons automatiquement à plus de rentabilité », explique M. Ro.

L’entreprise a trouvé un moyen de faire vivre son engagement envers ses collaborateurs, du PDG aux employés qui travaillent sur les toits. Cet engagement est parfaitement résumé par Mardee : « Nous sommes une grande famille, et personne ne veut que quelqu’un de sa famille soit blessé ».